Les outils de l’intelligence artificielle en prévention
Étant donné le fardeau croissant que représente l’IRC comme d’autres maladies chroniques, les systèmes de santé ont besoin de moyens innovants pour mieux allouer les ressources et stratifier les risques pour les patients. Les modèles de prévision des risques peuvent aider à fournir des informations précieuses à la fois pour les patients et les prestataires pour améliorer la prise de décision, optimiser le plan de soins et gérer l’anxiété de la majorité des patients quant à l’évolution de leur maladie. Une revue exhaustive sur ces modèles prédictifs de l’évolution de l’IRC vient de paraître dans Blood Purification. Elle insiste en particulier sur la nécessité de garantir l’adoption généralisée de ces outils de prédiction à divers milieux de soins de santé et à facile à mettre en œuvre.
Différents exemples de modèles prédictifs de l’évolution sont donnés (modèle canadien en Ontario, modèle US utilisant des biomarqueurs tels que PlA2, modele du CKD Consortium group). De plus, il existe maintenant des modèles utilisant des biomarqueurs exclusifs pour prédire la progression de l’IRC dans les premiers stades (G1–G3). L’un d’eux, KidneyIntelX, proposé par Renalytix AI a été développé et validé chez 1 146 patients avec néphropathie diabétique pet par la suite validé dans les populations de l’essai CANVAS.
Le Le modèle Renalytix utilise des variables cliniques et démographiques, ainsi que 3 biomarqueurs exclusifs, et a une précision intéressante pour la pratique.
Enfin, les auteurs de cette revue propose d’adapter notre conception de la prédiction de l’évolution de la maladie. Le modèle idéal pour éclairer cette décision clinique devrait être développé dans une population d’IRC à un stade avancé (idéalement DFGe 15–20 mL/min/1,73 m2) et devrait prédire la probabilité de décès avant la dialyse ou au cours de la première année de dialyse. L’utilité potentielle de ce modèle pourrait inclure le report de l’implantation de l’accés vasculaires permanents, l’inclusion de ces patients dans les programmes de soins conservateurs. Avant la mise en œuvre de ce type de modèle une validation externe est nécessaire et le modèle ne doit pas décider à la place de médecin sur le caractère futile de la dialyse car il est peu probable qu’un modèle sera suffisamment précis pour répondre aux critères de futilité de la thérapie.
Lien vers l’article tirée de la revue Blood Purification.
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